Critique
Le cargo commercial Nostromo rentre vers la Terre avec à son bord une cargaison de minerai et 7 passagers en hyper-sommeil dans leur caisson cryogénique. A mi-chemin, leur sommeil est interrompu car ” Maman ” (l’ ordinateur de bord) a capté un signal semblant provenir d’une planète toute proche et recommande une investigation. Le commandant Dallas (Tom Skerritt) et son équipage atterrissent sur la très hostile planète LV-426 afin d’ enquêter sur l’origine de ce signal émis depuis un vieux vaisseau spatial extra-terrestre échoué. Au cours de l’inspection de ce vaisseau, Kane (John Hurt) est brutalement attaqué par une sorte de parasite qui se fixe sur son visage. Outrepassant la mise en quarantaine ordonnée par le Lt. Ripley (Sigourney Weaver), l’officier scientifique Ash (Ian Holm) tente d’extraire le parasite dont le système de défense et de reproduction semble infaillible. En effet, quelque temps après, Kane perdra la vie en donnant naissance à un 8ème passager : une créature horrible mais parfaite, intelligente et motivée à détruire, un à un, tous les membres de l’équipage. Les effets visuels et la créature dessinée par H.R. Giger, une atmosphère oppressante, et angoissante soutenue par une prise de vue remarquable et enfin un casting inoubliable (avec aussi Yaphet Kotto, Veronica Cartwright et Harry Dean Stanton) dirigé par Ridley Scott font d’Alien (le 8ème passager) une référence unique dans le cinéma de science-fiction.